Comment la fièvre nous aide à retrouver la santé

La fièvre est un moyen efficace pour soutenir le processus de guérison. Elle accompagne souvent les refroidissements et les infections. En faisant appel à des antipyrétiques, on traite souvent la fièvre comme s’il s’agissait d’un symptôme autonome, une température corporelle élevée étant cependant une réaction efficace d’auto-défense face aux agents pathogènes. La fièvre stimule le métabolisme et le système immunitaire. En la faisant baisser, nous risquons même de prolonger la maladie. Mais vous n’avez pas besoin pour autant de souffrir inutilement: il existe en effet des médicaments et des remèdes maison adéquats afin de mieux supporter les effets secondaires désagréables d’un refroidissement fébrile.

La température à partir de laquelle il est question de fièvre n’est pas clairement définie. En général, on parle cependant de fièvre lorsque la température rectale atteint 38 voire 38,5° C. Une température élevée (températures inférieures à 38° C) chez des enfants est cependant prise pour de la fièvre par la plupart des parents. Si la température corporelle dépasse les 39° C, il est alors question de forte fièvre.

1. Le mieux est de laisser le patient fébrile dans son lit chaud et douillet tout en aérant bien la chambre. Se reposer, dormir le plus possible ou somnoler favorisent le processus de guérison.
2. Les enfants fébriles sont souvent agités et ne veulent pas rester couchés. Il s’agit alors d’être aux petits soins avec eux afin qu’ils se sentent en sécurité.
3. Buvez beaucoup. Veillez à boire en quantité suffisante: de l’eau, de la tisane aux herbes ou aux fruits, du jus de fruits ou de légumes, bref, tout ce que vous aimez. Vous devez seulement éviter les boissons réfrigérées ou très pétillantes. De la tisane aux fleurs de tilleul est idéale par exemple pour soutenir une cure de sudation.
4. C’est le moment d’opter pour une alimentation légère et fraîche et de renoncer aux graisses et aux protéines qui sollicitent de trop l’organisme. Tournez-vous plutôt vers les fruits et les légumes sous toutes leurs formes en raison de leur forte teneur en glucides.
5. Si la fièvre augmente de façon démesurée et épuise le patient, des enveloppements de mollets permettront de la faire baisser.

Le degré de température n’est pas le facteur déterminant la «dangerosité» de la fièvre. La fièvre peut être un symptôme critique et nécessite obligatoirement une consultation médicale si elle n’est pas due à un refroidissement fébrile habituel, le plus souvent des voies respiratoires supérieures.

• Les patients atteints d’une grave maladie sous-jacente doivent toujours consulter leur médecin traitant en cas d’apparition de fièvre.
• Une consultation s’impose également si la fièvre est toujours là au bout de trois jours au plus tard chez un patient autrement en bonne santé et ne présentant pas de graves symptômes concomitants.
• Un médecin doit toujours intervenir en cas de fièvre chez les nouveau-nés et les nourrissons.
• Chez les plus de deux ans, rendez-vous chez le médecin si les petits patients ont une température de 39° C.