À partir d’un poids de deux kilos, l’utilisation d’un système de balançoire se révèle utile pour la dynamisation. Helga Betz y dépose le récipient assez volumineux, puis agite le système avec la main, dans un mouvement de va-et-vient. Pour des quantités plus grandes, on peut se servir d’un véhicule à dynamisation, installé sur un système de rails. Ce véhicule oscille au rythme du mouvement du dynamiseur, retire au liquide sa lourdeur et lui donne de la légèreté.
Il ne faut pas oublier la dernière partie de la «triade»: la phase de repos. C’est la phase où Helga Betz laisse reposer le liquide. La fin de la phase de repos est toujours un moment particulier: une puissance a été obtenue. Il s’agit de la puissance D1, à partir de la teinture-mère de pulsatille. D est l’abréviation de décimale. La Pharmacopée homéopathique (HAB) prévoit normalement pour les puissances décimales un rapport substance de base/support médicamenteux liquide de un à neuf.
Pour l’obtention d’une puissance D1, le rapport de la teinture-mère et du support peut varier en fonction de la concentration ou de la teneur de la teinture-mère et un autre rapport peut être prescrit. Sachant que pour l’Élixir contre la toux Weleda, il faut une puissance D3, le liquide doit encore être dynamisé deux fois. Par conséquent, une partie de la puissance tout juste obtenue et neuf parts d’un mélange eau/éthanol sont diluées. Sous l’effet d’une nouvelle succussion rythmique, la D2 est produite après la phase de repos, puis, lors de l’étape suivante, la D3. Avec chaque nouvelle puissance la teneur en substance de base finit par diminuer. Toutefois, selon la conception homéopathique, cela ne veut pas dire qu’elle est moins efficace – au contraire. L’essentiel de la substance de base – son information – apparaît dans la puissance, telle une force réveillée par le rythme.